Ahadith

133

Le licite est évident, et l’illicite est évident. Entre les deux, il y a des choses équivoques que beaucoup de gens ne connaissent pas. Celui qui évite ces choses équivoques préserve sa religion et son honneur. Quant à celui qui s’y aventure, il est comme un berger qui fait paître ses bêtes autour d’un espace interdit ; il est sur le point d’y pénétrer. Or, chaque roi a un espace interdit. L’espace interdit d’Allâh sur Sa terre, ce sont Ses interdits. Et certes, il y a dans le corps un morceau de chair : s’il est sain, tout le corps est sain ; et s’il est corrompu, tout le corps est corrompu. Certes, il s’agit du cœur.

Le narrateur : An-Nu‘mân ibn Bachîr | Le rapporteur : Al-Bukhârî

Source : Sahîh Al-Bukhârî | Page ou numéro : 52

Jugement du rapporteur : Sahîh

132

Le Prophète ﷺ rencontra les associateurs dans l’une de ses expéditions, et ils s’affrontèrent. Chaque groupe se replia alors vers son propre camp. Or, parmi les musulmans se trouvait un homme qui ne laissait aucun associateur, qu’il soit isolé ou écarté des autres, sans le poursuivre et le frapper de son épée. On dit alors : — Messager d’Allâh ! Aucun de nous n’a accompli autant que cet homme ! Il répondit : — Il fait partie des gens de l’Enfer. Alors ils dirent : — Qui donc parmi nous serait du Paradis, si celui-là fait partie des gens de l’Enfer ? Un homme parmi eux dit : — Je vais le suivre. Il raconta ensuite : — S’il s’arrêtait, je m’arrêtais avec lui ; et s’il se précipitait, je faisais de même. Puis, l’homme fut gravement blessé, et il se hâta de se donner la mort : il posa la garde de son épée à terre, en dirigea la pointe vers le milieu de sa poitrine, puis s’appuya dessus et se tua. L’homme revint alors vers le Prophète ﷺ et lui dit : — J’atteste que tu es, certes, le Messager d’Allâh ! Le Prophète ﷺ lui dit : — De quoi s’agit-il ? Il répondit : — L’homme que tu as affirmé être des gens de l’Enfer, et que les gens ont trouvé étonnant, je me suis dit : “Je vais vous apporter la vérité à son sujet.” Je l’ai donc suivi. Il s’est gravement blessé, puis s’est empressé de se donner la mort. Il a posé la garde de son épée à terre, en a dirigé la pointe vers sa poitrine, s’est appuyé dessus et s’est tué. Le Prophète ﷺ dit alors : — L’homme accomplit les œuvres des gens du Paradis selon ce qui paraît aux gens, alors qu’il fait partie des gens de l’Enfer ; et il accomplit les œuvres des gens de l’Enfer selon ce qui paraît aux gens, alors qu’il fait partie des gens du Paradis.

Le narrateur : Sahl Ibn Sa'd As-Sâ'îdî | Le rapporteur : Al-Bukhârî

Source : Sahîh Al-Bukhârî | Page ou numéro : 4207

Jugement du rapporteur : sahîh

131

Le Messager d’Allâh — que l’éloge d’Allâh et Son salut soient sur lui — nous a rapporté (et c’est assurément le véridique en qui toute confiance est placée) : « La création de chacun de vous est rassemblée dans le ventre de sa mère pendant quarante jours, puis il devient une adhérence (clot de sang) durant une période équivalente, puis une bouchée de chair durant une autre période équivalente. Ensuite, Allâh envoie un Ange à qui Il ordonne d’écrire quatre choses : ses actions, ses subsistances, son terme de vie et s’il sera malheureux ou heureux. Puis l’âme lui est insufflée. Il se peut que l’un de vous accomplisse les œuvres des gens du Paradis, à tel point qu’il ne reste entre lui et le Paradis qu’une coudée, puis le décret le devance, et il accomplit les œuvres des gens de l’Enfer et y entre. Et il se peut que l’un de vous accomplisse les œuvres des gens de l’Enfer, à tel point qu’il ne reste entre lui et l’Enfer qu’une coudée, puis le décret le devance, et il accomplit les œuvres des gens du Paradis et y entre. »

Le narrateur : ‘Abdullâh ibn Mas‘ûd | Le rapporteur : Al-Bukhârî

Source : Sahîh Al-Bukhârî | Page ou numéro : 3208

Jugement du rapporteur : sahîh

130

Le Prophète — que l’éloge d’Allâh et Son salut soient sur lui — accomplit le pèlerinage sur une selle usée, recouverte d’un tissu ne valant que quatre dirhams, voire moins. Puis il dit : “Allâh ! Un pèlerinage sans ostentation ni recherche de renommée.”

Le narrateur : Anas ibn Mâlik | Le rapporteur : Al-Albânî

Source : Sahîh Ibn Mâjah | Page ou numéro : 2355

Jugement du rapporteur : sahîh

129

« Les deux derniers versets de sourate Al-Baqarah, quiconque les récite la nuit, ils lui suffisent.

Le narrateur : Abu Mas‘ûd ‘Uqbah ibn ‘Amr | Le rapporteur : Al-Bukhârî

Source : Sahîh Al-Bukhârî | Page ou numéro : 4008

Jugement du rapporteur : sahîh

127

« Lorsque Allâh — béni et élevé soit-Il — aime un serviteur, Il appelle Gabriel et dit : “Allâh a aimé untel, aime-le donc.” Alors Gabriel l’aime. Puis Gabriel proclame dans le ciel : “Allâh a aimé untel, aimez-le donc.” Alors les habitants du ciel l’aiment, et on instaure pour lui l’acceptation parmi les gens de la terre. »

Le narrateur : Abou Hourayrah | Le rapporteur : Al-Boukhârî

Source : Sahîh Al-Boukhârî | Page ou numéro : 7485

Jugement du rapporteur : sahîh

126

« Celui qui recherche l’agrément d’Allâh au prix du mécontentement des gens, Allâh le protégera des gens. Et celui qui recherche l’agrément des gens au prix du mécontentement d’Allâh, Allâh l’abandonnera à ces gens. »

Le narrateur : ‘Â’ichah, mère des croyants | Le rapporteur : Al-‘Albânî

Source : Sahîh At-Tirmidhî | Page ou numéro : 2414

Jugement du rapporteur : sahîh

125

« Le Messager d’Allâh — que l’éloge d’Allâh et Son salut soient sur lui — invoquait en disant : “Ô Allâh ! J’invoque Ta protection contre le supplice de la tombe, contre le supplice de l’Enfer, contre les épreuves de la vie et de la mort, et contre l’épreuve de l’Antéchrist.” »

Le narrateur : Abou Hourayrah | Le rapporteur : Al-Boukhârî

Source : Sahîh Al-Boukhârî | Page ou numéro : 1377

Jugement du rapporteur : sahîh

124

« La majorité du châtiment de la tombe est due à l’urine. Protégez-vous donc de l’urine. »

Le narrateur : ‘Abdoullâh ibn ‘Abbâs | Le rapporteur : At-Tahâwî

Source : Sharh Mouchkil Al-Âthâr | Page ou numéro : p189/13

Jugement du rapporteur : sahîh

123

Le Prophète — que l’éloge d’Allâh et Son salut soient sur lui — passa devant deux tombes et dit : « Ces deux-là sont en train d’être châtiés, et ils ne sont pas châtiés pour quelque chose de grand. L’un d’eux ne se protégeait pas de son urine, et l’autre propageait la zizanie. » Puis il prit une branche de palmier fraîche, la divisa en deux, et planta une moitié sur chaque tombe. On lui dit : « Messager d’Allâh ! Pourquoi as-tu fait cela ? » Il répondit : « Peut-être que leur châtiment sera allégé tant que ces rameaux ne seront pas desséchés. »

Le narrateur : ‘Abdoullâh ibn ‘Abbâs | Le rapporteur : Al-Boukhârî

Source : Sahîh Al-Boukhârî | Page ou numéro : 1361

Jugement du rapporteur : sahîh

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