Ahadith

7

« Un jour, alors que nous étions assis auprès du Messager d’Allâh ﷺ, apparut à nous un homme vêtu d’un vêtement d’une blancheur éclatante, aux cheveux intensément noirs, sans qu’aucun signe de voyage ne soit visible sur lui et que personne parmi nous ne le connaisse. Il s’assit auprès du Prophète ﷺ, plaça ses genoux contre les siens, posa ses mains sur ses cuisses, et dit : — Ô Mohammad, informe-moi au sujet de l’Islam. Le Messager d’Allâh ﷺ répondit : — L’Islam est que tu témoignes qu’il n’y a pas de divinité digne d’adoration en dehors d’Allâh et que Mohammad est le Messager d’Allâh, que tu accomplisses la prière, que tu donnes la zakât, que tu jeûnes le mois de Ramadhân et que tu accomplisses le pèlerinage à la Maison si tu en as la capacité. L’homme dit : — Tu as dit vrai. Nous fûmes étonnés qu’il l’interroge et le confirme. Puis il dit : — Informe-moi au sujet de l’Imân (la foi). Le Prophète ﷺ répondit : — C’est que tu crois en Allâh, en Ses anges, en Ses Livres, en Ses Messagers, au Jour dernier, et que tu croies au destin, qu’il soit en ta faveur ou en ta défaveur. L’homme dit : — Tu as dit vrai. Puis il dit : — Informe-moi au sujet de l’Ihsân (l’excellence). Le Prophète ﷺ répondit : — C’est que tu adores Allâh comme si tu Le voyais, car si tu ne Le vois pas, Lui certes te voit. L’homme dit : — Informe-moi au sujet de l’Heure. Le Prophète ﷺ répondit : — Celui qui est interrogé n’en sait pas plus que celui qui interroge. Il dit : — Informe-moi donc de ses signes. Le Prophète ﷺ répondit : — C’est lorsque la servante enfantera sa maîtresse, et lorsque tu verras les va-nu-pieds, les dénudés, les miséreux, les bergers de moutons rivaliser dans la construction des édifices. Puis l’homme s’en alla et je restai un moment. Le Prophète ﷺ me dit alors : — Ô ‘Oumar, sais-tu qui était cet homme ? Je répondis : — Allâh et Son Messager savent mieux. Il dit : — C’était Jibrîl. Il est venu vous enseigner votre religion. »

Le narrateur : ‘Oumar ibn al-Khattâb | Le rapporteur : Mouslim

Source : Sahîh Mouslim | Page ou numéro : 8

Jugement du rapporteur : Sahîh

6

Les actes ne valent que par les intentions, et chacun ne profitera que selon son intention. Ainsi, celui dont l’émigration est pour un bien de ce bas monde qu’il veut obtenir, ou pour une femme qu’il veut épouser, alors son émigration sera vers ce pour quoi il a émigré.

Le narrateur : `Oumar ibn Al-Khattâb | Le rapporteur : Al-Boukhârî

Source : Sahîh Al-Boukhârî | Page ou numéro : 1

Jugement du rapporteur : Sahîh

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