Questions

QUESTION

#68

Un frère demande : « J'ai acheté ma tente, préparé mes affaires et je souhaite voyager pour accomplir le hajj cette année afin de compléter ce que j'ai fait les années précédentes en marchant avec les pieux, espérant la miséricorde d'Allâh pour nous tous. Cependant, je souhaite savoir quelles sont les meilleures provisions pour le hajj ? »

RÉPONSE

Allâh dit, S2V197 : « Prenez avec vous vos provisions et sachez que la meilleure des provisions est la crainte. » Le meilleur des provisions pour le hajj est de craindre Allâh, élevé soit-Il, en accomplissant Ses ordres et en évitant Ses interdictions. Vous devez veiller à accomplir la prière à ses horaires en groupe, à être sincère dans vos paroles et vos actes, à prodiguer des conseils sincères à vos frères, à ordonner le bien et à interdire le mal, à vous exhorter mutuellement à la vérité et à la patience. Vous devez également aider ceux qui ont besoin d’aide, que ce soit matériellement, physiquement ou par votre influence. Par ailleurs, vous devez éviter ce qu'Allâh a interdit, comme retarder les prières ou négliger la prière en groupe, manquer à une de leurs obligations, ou encore mentir, médire, colporter des rumeurs ou nuire aux autres par la parole ou l'action. En somme, la crainte (taqwâ) est un concept qui englobe le fait d’accomplir tout ce qu'Allâh a ordonné et d’éviter tout ce qu'Il a interdit, car elle découle de (wiqâyah) : la protection ; qui consiste à se protéger du châtiment d'Allâh en accomplissant Ses ordres et en évitant Ses interdictions. Cheikh Al-‘Outhaymîn

QUESTION

#66

Quel est le jugement de celui qui a accompli la 'oumrah mais n'a pas encore effectué le pèlerinage (hajj) ?

RÉPONSE

Si une personne accomplit la 'oumrah, elle remplit son devoir à cet égard, et sa dette pour la 'oumrah est levée. Cependant, il lui reste l'obligation du hajj, qui est une obligation explicite et unanimement reconnue. Dès qu'elle atteint l'âge et les conditions du hajj, et si elle en a la capacité, elle doit accomplir le pèlerinage, comme le dit Allâh, S3V97 : « Les hommes ont envers Allâh le devoir d’accomplir le grand pèlerinage de la Maison d’Allâh pour celui qui trouve le moyen de le faire. » Certains croient à tort que si une personne accomplit la 'oumrah avant le hajj, cela annule sa ‘oumrah, mais ce n'est pas le cas. En fait, le Prophète ﷺ a accompli la 'oumrah après son émigration vers Médine, avant d'accomplir le hajj. Cheikh : Al-‘Outhaymîn

QUESTION

#65

Est-il obligatoire pour les djinns de faire le pèlerinage (hajj) ? Et si oui, où le font-ils ?

RÉPONSE

Il semble que les djinns sont tenus de suivre les mêmes obligations que les êtres humains en ce qui concerne les adorations, notamment les cinq piliers de l'Islam. Leur pèlerinage (hajj) serait donc similaire à celui des êtres humains en termes de temps et de lieu. Cependant, il est possible que les djinns aient des formes d'adoration qui diffèrent de celles des humains qui ne sont pas adaptées à leur nature, ce qui rend leur acte d'adoration distinct de celui des êtres humains. Cheikh Al-‘Outhaymîn

QUESTION

#64

Est-il permis d’offrir un sacrifice de l’Aïd pour un défunt parmi mes proches, en utilisant mon propre argent ?

RÉPONSE

Oui, le sacrifice pour un défunt est permis, tout comme on peut donner une aumône en son nom. Mais ce qui est meilleur, c’est de donner une aumône pour lui, car l’aumône au nom du défunt fut rapportée du Prophète ﷺ. Quant au sacrifice, il n’est pas rapporté que le Prophète ﷺ ait offert un sacrifice au nom de l’un de ses proches décédés. C’est pourquoi ceux qui l’autorisent ne le font que par analogie avec l’aumône, et non par un texte explicite. Al-‘Outhaymîn

QUESTION

#63

Quel est le premier moment permis pour l’immolation de l’offrande, et quel est le dernier moment ?

RÉPONSE

Le premier moment pour accomplir le sacrifice est après la prière de l’Aïd. Et il est préférable qu’il ait lieu après la prière et le sermon (khouṭbah). Quant au dernier moment, il correspond à la fin des jours de tachrîq, ce qui signifie que le temps de l’immolation s’étend sur quatre jours : le jour de l’Aïd et les trois jours suivants. Il est permis d’immoler pendant ces jours, de jour comme de nuit. Al-‘Outhaymîn

QUESTION

#62

Est-il permis à deux frères de partager une seule offrande, s’ils vivent ensemble dans une même maison avec leurs enfants, partageant nourriture et boisson ?

RÉPONSE

Oui, cela est permis. Il est tout à fait valable que les habitants d’un même foyer — même s’ils forment deux familles — se contentent d’une seule offrande, et ainsi, ils obtiendront le mérite de l’offrande. Al-‘Outhaymîn

QUESTION

#61

Que choisir de préférable comme offrande pour l’Aïd : un bélier ou une vache ?

RÉPONSE

Les savants — qu’Allâh leur fasse miséricorde — ont mentionné que si la bête est offerte entière, alors le meilleur est : d’abord le chameau, ensuite la vache, puis le petit bétail (ghanam), et le mouton étant préférable à la chèvre. Mais si la personne sacrifie un septième d’un chameau ou d’une vache (en s’associant avec d’autres), alors le petit bétail est préférable. Et dans ce cas, le mouton est meilleur que la chèvre. Al-‘Outhaymîn

QUESTION

#60

Un frère explique qu’il travaille hors du pays depuis trois ans et qu’il n’a pas accompli le devoir du sacrifice durant cette période, ni même mandaté quelqu’un pour l’accomplir en son nom. Doit-il offrir une compensation ? Veuillez nous éclairer.

RÉPONSE

L’avis juridique juste est que le sacrifice n’est pas une obligation, mais plutôt une Sounnah confirmée. Cependant, il est déconseillé pour celui qui en a les moyens de l’abandonner. Quant à ce frère, expatrié, qui n’a pas accompli le sacrifice pendant trois ans, il ne porte aucun péché, car il n’a pas délaissé une obligation, mais simplement un acte recommandé. S’il avait pu le faire, c’eût été mieux. Mais s’il ne l’a pas fait, aucun mal ne lui est reproché. Cela dit, ceux qui vivent à l’étranger devraient mandater leurs familles pour accomplir le sacrifice dans leur pays. Ainsi, ils pourront ressentir la joie et la bénédiction de l’Aïd à travers le sacrifice accompli dans leur patrie. Al-‘Outhaymîn

QUESTION

#59

Quel est le jugement sur le fait que plusieurs personnes s’associent pour offrir une bête en sacrifice ?

RÉPONSE

Nous avons déjà mentionné que le fait de s’associer à sept personnes pour sacrifier un chameau ou une vache ne pose aucun problème : cela est permis. Mais pour les ovins, qu’ils soient moutons ou chèvres, cela n’est pas permis. Al-‘Outhaymîn

QUESTION

#58

Quelle est la différence entre l’offrande (hadyy), le sacrifice de l’Aïd (‘oudhiyah) et l’expiation (fidyah) ?

RÉPONSE

L’oudhiyah est ce que l’on sacrifie durant les jours de l’Aïd al-Adhâ, en offrande rapprochant du Seigneur, dans tous les pays, que ce soit à La Mecque ou ailleurs. Le hadyy, quant à lui, est ce que l’on envoie comme offrande vers La Mecque : chameaux, bovins ou ovins. Cela signifie que la personne envoie une bête — ou de l’argent pour en acheter — afin qu’elle soit égorgée à La Mecque, puis distribuée en aumône aux pauvres du haram. Le hadyy est aussi ce que doit offrir celui qui est en état de sacralisation (mouhrim) qui accomplit le tamattou‘ (‘oumra puis hajj). Il doit offrir un hadyy comme acte d’adoration et de reconnaissance envers Allâh — élevé soit-Il — pour lui avoir facilité l’accomplissement de la ‘oumrah suivie du pèlerinage. Quant à l’expiation (fidyah), elle s’applique dans deux cas : soit pour avoir abandonné une obligation, soit pour avoir commis un interdit. Par exemple : – Si quelqu’un omet de jeter les pierres (jamarât), il doit offrir une fidyah en égorgeant une bête à La Mecque et en la distribuant aux pauvres. – Si un pèlerin rase sa tête alors qu’il est en état de sacralisation (ihrâm), il doit s’acquitter d’une fidyah, par le jeûne, l’aumône ou le sacrifice. Voilà la différence entre les trois. Al-‘Outhaymîn

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