Questions

Le feu dans lequel les diables seront châtiés est le même feu dans lequel les mécréants des enfants d'Adam seront châtiés, il n'y a pas de différence. Lorsqu'un être est créé à partir d'un élément, cela ne signifie pas nécessairement qu'il est identique à cet élément. Par exemple, tu es créé à partir d’argile, mais cela ne signifie pas que tu es de l’argile. De même, bien que les diables aient été créés à partir de feu, ils ne sont pas eux-mêmes du feu. Ils sont des créatures avec des caractéristiques propres qu’Allâh leur a attribuées. Et le Jour du Jugement, ils seront châtiés par le feu, comme les mécréants humains. Cheikh : Al-‘Outhaymîn

Nous répondons en affirmant qu'Allâh, élevé soit-Il, a prédestiné toutes choses avant la création des cieux et de la terre, cinq mille ans avant leur création. Il a également déterminé que ce malheur qui allait survenir pourrait être repoussé par l'invocation, et donc l'invocation elle-même fait partie du destin. Le malheur qui allait se produire était prédestiné, tout comme l'invocation qui allait le repousser. Si un malheur se produit et qu'il est écarté à cause de l'invocation, cela signifie qu'Allâh a prédestiné que ce malheur serait écarté par cette invocation. Comme cela est bien visible ; si une personne prie Allâh pour qu'Il éloigne un malheur après qu'il soit survenu, et que le malheur disparaisse grâce à cette invocation, cela signifie qu'Allâh a écrit dans la Table Préservée (Al-Lawh Al-Mahfoûzh) que ce malheur allait survenir, mais qu'il serait repoussé par cette invocation. C'est pourquoi le Prophète ﷺ a ordonné de prier et de faire des invocations lorsque le soleil ou la lune sont éclipsés, car ces phénomènes sont un avertissement de malheurs à venir. Il a dit : « Allâh avertit par ces phénomènes Ses serviteurs », et non « Allâh se venge de Ses serviteurs par eux ». Ainsi, si nous prions et faisons des invocations, ce qui nous a été annoncé par ces avertissements pourrait être empêché par la volonté d'Allâh. Enfin, l'invocation est une forme d'adoration, qu'elle soit exaucée ou non. Il n'y a personne qui invoque sincèrement Allâh sans qu'Allâh lui accorde l'une des trois choses suivantes : soit Il lui accorde ce qu'il a demandé, soit Il éloigne un mal plus grand, soit Il réserve pour lui une récompense pour cette invocation dans l'au-delà. Cheikh : Al-‘Outhaymîn

Réponse : Tout d'abord, il faut savoir qu'aucun livre céleste n'est destiné à être lu dans le but d'adorer Allâh, sauf un seul, qui est le Coran. Il n'est pas permis à quiconque de lire les livres de l'Évangile ou de la Torah. Il est rapporté du Prophète ﷺ qu'il a vu ‘Oumar ibn al-Khattâb, qu’Allâh l'agrée, tenant un passage de la Torah, et il se fâcha en disant : « Es-tu en doute, Ibn al-Khattâb ? ». Bien que l'authenticité de ce hadith puisse être discutée, il est néanmoins authentique. Il n'y a pas de guidance sauf par le Coran. Quant à ces livres en possession des chrétiens ou des juifs aujourd'hui, sont-ils révélés du ciel ? Ils ont été altérés, modifiés, et changés, donc il ne faut pas leur accorder de confiance. De plus, tous les livres précédents ont été abrogés par le Coran, il n'y a donc aucun besoin de les lire. Cependant, si un étudiant en science, jaloux pour sa religion et ayant une bonne compréhension de la science, lit les livres des juifs et des chrétiens dans le but de les réfuter, il n'y a pas de mal à cela. Mais pour le commun des gens, je ne vois pas que ce soit recommandé. Cheikh : Al-‘Outhaymîn

La croyance en les anges est d'une grande importance, car elle fait partie des six piliers de la foi. Comme l'a dit Jibril (Gabriel) au Prophète ﷺ : « Informe-moi sur la foi. Il répondit : C'est de croire en Allâh, en Ses anges, en Ses livres, en Ses messagers, en le Jour dernier, et de croire au destin, qu'il soit bon ou mauvais ». Quant à la manière de croire en eux, nous devons croire qu'ils sont un monde imperceptible (ghaybî), créés à partir de lumière. Allâh a fait d'eux des messagers et des serviteurs. Ils possèdent une grande force, notamment Jibril, que Allâh a décrit comme étant fort, (s :81/v : 19 à 21) : «C’est assurément la parole d’un noble Messager, (19) doué d’une grande force et ayant une grande place auprès du Possesseur du Trône, (20) qui est obéi de tous et digne de confiance. (21)» Ils ont des fonctions variées : certains anges accompagnent l'homme à droite et à gauche pour enregistrer ses bonnes et mauvaises actions, d'autres le protègent par ordre de Dieu, se succédant la nuit et le jour. Ceux qui veillent la nuit se rencontrent avec ceux qui veillent le jour pendant les prières de Fajr et d'Asr. Il y a aussi des anges chargés de saisir les âmes des morts, et d'autres qui interrogent les morts après leur enterrement. Les anges sont des êtres invisibles et puissants. Le Prophète ﷺ a dit : « Le ciel gronde, et il en a le droit, il n'y a pas un espace de quatre doigts sans qu'il n'y ait un ange debout, prosterné ou en prière pour Allâh ». Le Prophète ﷺ a aussi mentionné la Maison remplie (Al-Bayt Al-Ma’moûr) dans le ciel septième, où chaque jour soixante-dix mille anges y entrent et ne reviennent jamais, jusqu'au Jour du Jugement ou au-delà, Allâh sait mieux. L’important c’est que ce sont des soldats d'Allâh, que Lui seul en connait le nombre. Nous croyons en leurs noms, en leurs descriptions et en leurs fonctions, et pour ce qui nous échappe, Allâh sait le mieux. Cheikh : Al-‘Outhaymîn

Il y a un principe pour le croyant qui souhaite être tranquille et être poli avec Allâh et Son Messager : il ne doit pas poser de questions qui concernent ce qui est imperceptible aux créatures (ghayb). Nous devons y croire comme cela a été rapporté. Si cette question avait le moindre avantage, les premiers à la poser auraient été les compagnons du Prophète ﷺ. Et, inchâ' Allâh, ta question est bonne car nous avons tiré profit de ce conseil : les questions concernant ce qui est imperceptible aux créatures (ghayb) ne doivent pas être posées. Cheikh : Al-‘Outhaymîn

Réponse : Tout d'abord, il faut savoir qu'aucun livre céleste n'est destiné à être lu dans le but d'adorer Allâh, sauf un seul, qui est le Coran. Il n'est pas permis à quiconque de lire les livres de l'Évangile ou de la Torah. Il est rapporté du Prophète ﷺ qu'il a vu ‘Oumar ibn al-Khattâb, qu’Allâh l'agrée, tenant un passage de la Torah, et il se fâcha en disant : « Es-tu en doute, Ibn al-Khattâb ? ». Bien que l'authenticité de ce hadith puisse être discutée, il est néanmoins authentique. Il n'y a pas de guidance sauf par le Coran. Quant à ces livres en possession des chrétiens ou des juifs aujourd'hui, sont-ils révélés du ciel ? Ils ont été altérés, modifiés, et changés, donc il ne faut pas leur accorder de confiance. De plus, tous les livres précédents ont été abrogés par le Coran, il n'y a donc aucun besoin de les lire. Cependant, si un étudiant en science, jaloux pour sa religion et ayant une bonne compréhension de la science, lit les livres des juifs et des chrétiens dans le but de les réfuter, il n'y a pas de mal à cela. Mais pour le commun des gens, je ne vois pas que ce soit recommandé. Cheikh : Al-‘Outhaymîn

...

Il est permis au fiancé de regarder ce qui est généralement visible de la fiancée, comme le visage, les mains, les pieds, et la tête, car s'il se marie après avoir vu ces aspects et s'il le fait avec conviction, cela favorisera une relation durable et de l'affection entre eux. Toutefois, cela doit respecter certaines conditions : 1. Il ne doit pas être seul avec elle, car un entretien en privé entre une femme et un homme qui ne soit pas un parent interdit de mariage (mahram) est interdite, comme le dit le Prophète ﷺ : « Qu’aucun homme ne soit jamais seul avec une femme, sauf si elle est accompagnée d’un proche qui lui est interdit en mariage (mahram). » 2. Il ne doit pas la regarder avec désir ou pour le plaisir, mais uniquement par besoin de connaître son apparence pour décider du mariage. Si son regard est motivé par le désir, cela devient interdit. 3. Il y avoir une probabilité sérieuse que sa demande en mariage sera acceptée, sinon il n'est pas nécessaire de la regarder, car si la réponse est négative, il n'y a pas de raison de s'attarder à regarder. Cheikh : Al-‘Outhaymîn

L'amour et l’aversion sont des sentiments que Dieu met dans le cœur de l'individu, et une personne n'a pas toujours le contrôle sur cela. Toutefois, il existe des causes pour l'amour et l’aversion. Allâh nous a interdit tout ce qui peut mener à l’aversion et à l'animosité, et nous a ordonné de cultiver la bienveillance et l'affection. Par conséquent, un homme, en particulier vis-à-vis de sa femme, doit s'efforcer de créer des causes qui favorisent l'amour et la bienveillance entre eux. Cela inclut le fait de souligner les qualités positives de la femme et de passer sous silence ses défauts, comme l'a conseillé le Prophète ﷺ : « Qu’un croyant ne déteste pas une croyante : s’il déteste un de ses traits de caractère, il en appréciera un autre. » Ainsi, le mari et la femme doivent se comporter mutuellement de manière à nourrir l'affection dans leurs cœurs et maintenir l'harmonie dans leur relation, surtout s’ils ont des enfants. Cheikh : Al-‘Outhaymîn

Il n'est pas nécessaire de laver tous les vêtements utilisés pendant la période des règles. Si le sang touche certains vêtements, il suffit de laver ces parties-là. Vous pouvez prier dans ces vêtements, car le corps de la femme en période de règles est pur, et sa sueur est également pure. Cheikh : Al-‘Outhaymîn