Questions

QUESTION

#22

Puis-je continuer à lire et à mémoriser le Coran pendant la période des règles sans toucher le Coran écrit (Moushaf) ?

RÉPONSE

Oui, il n'y a aucun problème à cela, car c'est une nécessité. La lecture du Coran par une femme en période de règles est permise si cela est nécessaire, car il n'existe pas de texte authentique dans la Sounnah qui interdise à une femme en état de menstruation de lire le Coran. Si elle en a besoin pour la mémorisation, pour enseigner ou pour ses lectures régulières de jour ou de nuit, il n'y a aucun mal. Cependant, si elle n'a pas de besoin spécifique, il est préférable de s'abstenir de lire le Coran en raison de l'avis de la majorité des savants. Cheikh : Al-‘Outhaymîn

QUESTION

#21

Quelle est la position de la loi islamique concernant les femmes qui ne portent pas de voile, mais qui disent qu'elles prient et jeûnent ? Leur travail est-il accepté ?

RÉPONSE

Le croyant, même s'il commet un péché, ne sort pas de la foi simplement à cause de ce péché, mais il sort de la foi par le mécréance. Ainsi, même s'il commet un péché, cela ne l'empêche pas d'accepter ses bonnes actions. Ses bonnes actions sont acceptées, même s'il persiste dans son péché. Il est essentiel que le croyant, lorsqu'il prend conscience de son péché, abandonne cette action et se repente afin que sa foi s’accomplisse, car l’accomplissement de la foi ne peut se faire qu’en cessant de persister sur la désobéissance. Cheikh : Al-‘Outhaymîn

QUESTION

#20

Si le père d'une femme est non musulman, est-ce qu'il peut la marier ?

RÉPONSE

Si le père de la femme, ou tout autre tuteur, n'est pas musulman et que la femme est musulmane, il ne peut pas la marier, car Allâh dit dans le Coran : "Et Allâh ne donnera jamais aux mécréants de pouvoir sur les croyants" (Coran 4:141). En revanche, si le père est un pécheur commettant des grands péchés, mais qu'il demeure musulman, il peut être tuteur de la femme selon un avis des savants. Certains ont dit que le tuteur doit être intègre (‘adl), aussi bien en apparence qu'en réalité. D'autres ont dit qu'il doit seulement être intègre en apparence, même s'il cache des péchés. Enfin, certains affirment qu'il n'est pas nécessaire qu'il soit intègre tant qu'il est musulman, car le tuteur est un proche, et généralement un proche, même s'il commet des péchés, ne nuira pas à sa proche par ses actions. Cheikh : Al-'Outhaymîn

QUESTION

#19

Est-ce que l'intention consiste à dire dans le cœur lors des actes de purification, ou lorsque je veux jeûner pendant le mois de Ramadan, par exemple chaque jour, "j'ai l'intention de faire cela", ou est-ce que cela suffit d'avoir l'intention dans le cœur et de la décider sans la prononcer ?

RÉPONSE

L'intention est le fait de savoir dans le cœur que vous accomplissez cet acte. Lorsque vous vous levez pour le jeûne, vous êtes conscient que vous vous êtes levé pour jeûner ce jour-là. Lorsque vous vous levez pour prier, vous êtes conscient que vous vous préparez à prier. L'intention est dans le cœur, et il n'est pas nécessaire de la prononcer à haute voix. Dire "j'ai l'intention de prier" ou "j'ai l'intention de faire le tawaf" est une innovation sans fondement. Cheikh : Ibn Bâz

QUESTION

#14

Les savants ont établi une règle selon laquelle tout croyant (mu’min) est musulman, mais l’inverse n’est pas forcément vrai. Cette règle est-elle absolue ?

RÉPONSE

Qu’Allah te bénisse. L’Islam et la foi (Imân) peuvent être compris de deux manières : lorsque l’Islam est mentionné de manière générale, il englobe toute la religion, y compris la foi. Par exemple, dans le verset : « Et J’ai agréé l’Islam comme religion pour vous » (Al-Mâ’idah : 3), l’Islam ici comprend à la fois les actes visibles (les pratiques religieuses) et les actions du cœur (la foi). Lorsque la foi (Imân) est mentionnée de manière absolue, elle inclut aussi les musulmans. Par exemple : « Et annonce la bonne nouvelle aux croyants » (Al-Baqara : 223), ce verset englobe aussi bien les croyants que les musulmans. Lorsque les deux termes sont mentionnés ensemble, une distinction est faite : l’Islam concerne les actes apparents (les pratiques extérieures) tandis que l’Imân concerne le cœur et ses croyances profondes. L’Imân est donc un degré supérieur à l’Islam. La preuve en est la parole d’Allah : « Les nomades ont dit : "Nous avons cru." Dis : "Vous n’avez pas encore cru. Dites plutôt : ‘Nous nous sommes soumis’, car la foi n’est pas encore entrée dans vos cœurs. » (Al-Houjurât : 14). Une autre preuve se trouve dans ce verset : « Nous en fîmes sortir ceux qui étaient croyants. Mais Nous n’y trouvâmes qu’une maison de musulmans. » (Adh-Dhâriyât : 35-36). Dans cette histoire, Allah a sauvé Loth et sa famille, sauf son épouse. Extérieurement, elle paraissait musulmane, mais en réalité, elle cachait la mécréance. Allah a ainsi qualifié la maison d’Islam (soumission extérieure), mais Il n’a sauvé que les croyants véritables. Son épouse, bien qu’apparentée aux musulmans, était en fait hypocrite, car comme Allah l’a mentionné dans le Coran, elle a trahi son époux et a caché une mécréance que personne ne connaissait. Elle était ainsi parmi les hypocrites. Tout croyant est musulman, mais tout musulman n’est pas forcément croyant. La parole d’Allah le confirme : « Dites plutôt : ‘Nous nous sommes soumis’ car la foi n’est pas encore entrée dans vos cœurs. » (Al-Houjurât : 14).

QUESTION

#13

Les savants mentionnent souvent la parole du cœur (qawl al-qalb) et l’action du cœur (ʿamal al-qalb). Quelle est la différence entre les deux et quelles en sont les caractéristiques ?

RÉPONSE

La différence entre la parole du cœur et l’action du cœur est la suivante : La parole du cœur consiste à reconnaître et à croire en une chose L’action du cœur désigne son mouvement intérieur, comme l’amour, la crainte, l’espérance, etc. Ces aspects ne sont pas appelés "parole du cœur", mais "action du cœur" Seulement, croire en Allah, en Ses anges, en Ses livres, en Ses messagers et au Jour dernier, ceci relève de la parole du cœur C’est cela la différence entre la parole du cœur et l’action du cœur

QUESTION

#12

Qu'en est-il de la visite des cimetières par les femmes et du fait qu'elles apportent de l'encens jusqu'à l'inhumation du défunt ? Cela est-il permis ?

RÉPONSE

Il n'est pas permis aux femmes de suivre les cortèges funèbres, ni de visiter les cimetières. Oumm 'Atiyya (qu'Allah l'agrée) a dit : « On nous a interdit de suivre les cortèges funèbres, sans que cela ne nous soit imposé de manière stricte. » Le Messager d'Allah (que l'éloge d'Allah et son salut soient sur lui) a maudit les femmes qui visitent les cimetières. Par conséquent, il n'est pas permis à une femme de suivre un cortège funèbre ni de visiter un cimetière.

QUESTION

#11

Est-il obligatoire pour une femme de couvrir ses pieds pendant la prière ? Si elle n'a pas porté de chaussettes, doit-elle refaire sa prière ?

RÉPONSE

Il existe une divergence parmi les savants à ce sujet. Certains estiment que la femme doit couvrir ses mains et ses pieds durant la prière, tandis que d’autres considèrent que cela n’est pas obligatoire, tout comme elle n’est pas tenue de couvrir son visage. Ainsi, si elle prie en ayant les pieds découverts, sa prière est valide. Cependant, nous lui recommandons de les couvrir avant de prier afin d’éviter toute divergence. Et Allah sait mieux. Cheikh Al-‘Outhaymîn

QUESTION

#10

Durant la période de deuil (ḥidâd) et de viduité (‘idda), qui est de quatre mois et dix jours, j’ai un doute : il se peut que j’aie ajouté un jour ou plus après la fin de ma période de viduité, car je n’ai retiré mes vêtements de deuil que le deuxième jour. Quel est le jugement à ce sujet ?

RÉPONSE

Il n’y a aucun mal en cela.

QUESTION

#9

Une femme de vingt-cinq ans, mère de plusieurs enfants, loue Allah d’être pratiquante et de porter le hijab légiféré depuis deux mois. Son mari l’a encouragée dans cette démarche, mais elle fait face à des difficultés et à des pressions de la part des gens et de ses voisins. Ceux-ci lui disent que porter le hijab est un signe de manque de raison, qu’il n’est pas obligatoire et qu’il concerne uniquement les épouses du Prophète – que l’éloge d’Allah et son salut soient sur lui. Elle explique qu’elle a essayé de leur faire comprendre que le hijab est une obligation, mais en vain. Elle en souffre, se sent parfois affaiblie face à eux et ne trouve aucune issue à cette situation. Ils en sont même arrivés à lui dire : « Enlève ton hijab ! » Ce qui l’attriste profondément, car personne parmi eux ne prononce ne serait-ce qu’un mot de bien. Elle demande s’il y aurait une parole à adresser à ces gens.

RÉPONSE

Elle doit donc faire preuve de patience, chercher la récompense auprès d’Allah et se rappeler que toute épreuve endurée pour s’attacher à la religion d’Allah élèvera son rang et lui apportera du bien ici-bas et dans l’au-delà. Qu’elle ne soit pas comme ceux qu’Allah a décrits en disant : « Il est parmi les gens ceux qui adorent Allah sur un bord : s’il lui arrive un bien, il s’en satisfait, mais s’il est frappé par une épreuve, il bascule du côté opposé. Il perd alors la vie d’ici-bas et celle de l’au-delà. » (Sourate 22, verset 11) Quant à ces gens qui interdisent le bien, quelle grande est leur perte ! Ils s’opposent à Allah et à Son Messager – que l’éloge d’Allah et son salut soient sur lui. En effet, toute personne qui interdit ce qu’Allah et Son Messager ont ordonné s’oppose directement à Allah et à Son Messager. Concernant leur affirmation selon laquelle le hijab est spécifique aux épouses du Prophète – que l’éloge d’Allah et son salut soient sur lui –, nous leur répondons : si les épouses du Prophète, qui étaient les plus chastes et les plus éloignées de la tentation, ont reçu l’ordre de porter le hijab, alors les autres femmes sont encore plus concernées par cette obligation. Ainsi, cet argument est en réalité une preuve contre eux. Cheikh Al-‘Outhaymîn

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